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Yannick Ribrioux
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Après la disparition de son frère René des Bans (ca 1607-1628), mort à 21 ans aux cotés des troupes commandées par Richelieu au cours du siège de la Rochelle, Pierre des Bans (1607/-1685) reste le seul héritier de la seigneurie de Mareuil ; il participe à plusieurs campagnes de Louis XIII en France et en Italie où il commande un régiment pour le service de la République de Venise. En 1642, il épouse Geneviève d'Alès, fille de René d'Alès gouverneur du château de Chambord ; il sera "chevalier, seigneur de Mareuil, du Bois, Vaugelée, Corbet et Montachery, conseiller et Maistre d'Hostel ordinaire du Roy, mareschal des camps de SM, subdélégué de MM les mareschaux dans le pays blaisois" (biblio). Parmi la douzaine d'enfants qui naîtront de son union avec Geneviève d'Alès, trois garçons survivront : |
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Venise au XVIIe siècle
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François-Marie des Bans de Mareuil (1647-1720) quitte très jeune la paroisse de Mareuil pour servir dans l'ordre de St-Jean de Jérusalem et y faire carrière. En 1692 il devient commandeur de St-Rémy de Verruyes (Deux Sèvres) où il engage de nombreux travaux de restauration. 28 ans plus tard, François-Marie s'éteint en ce lieu après avoir été nommé Grand Trésorier de France dans l'Ordre de Malte (biblio). |
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Louis-Hugues des Bans (1651-1694) est le seul garçon resté à Mareuil. Il hérite du fief en 1685. Veuf de Renée Baglion de la Dufferie en 1691, commissaire ordinaire d'artillerie dans les armées de sa majesté, il épouse Catherine de Bourdaloue en 1692 mais reste sans descendance. Avec lui s'éteint la branche de Mareuil de la famille "des Bans" (biblio).
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Georges-César
des Bans de Mareuil
(1655-1707) est le cadet. Il se marie en 1696 avec Marie-Perrine Baglion
de la Dufferie, soeur de Renée, peut-être même après
avoir épousé Catherine-Françoise Baglion de la Dufferie,
la tante de ces dernières. Georges-César va quitter le fief
de Corbet (Fléré-la Rivière-36), hérité
de sa mère, pour vivre dans la propriété de sa belle-famille
à la Vézouzière (Bouère-53) et à Paris
où il est tué accidentellement, probablement au cours d'un
duel (biblio). |
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