Après les ravages de l'oïdium au milieu du XIXe siècle, plus ou moins maîtrisé grâce au soufre, et en pleine crise de phylloxéra, le mildiou, maladie due à un champignon, apparait dès les années 1880. Les observations des chercheurs dans le Bordelais mettent en évidence l'effet bénéfique d'un mélange de sulfate de cuivre et de chaux : la "Bouillie Bordelaise". C'est la naissance d'une nouvelle méthode de lutte -le "sulfatage"- qui, à ses débuts, était réservée aux viticulteurs les plus aisés car elle nécessitait à la fois du matériel (pulvérisateur) et beaucoup de soins et d'argent.