© Yannick Ribrioux |
Bourg
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La vie du village
s'est probablement organisée de longue date autour de son église
dont on a les premières traces au Ve siècle. A la fin du
Moyen Age et grâce à une lettre de rémission de 1407,
on apprend qu'il y avait même une taverne dont, pour la petite histoire,
l'épouse du patron fut violée en 1402 par des voyageurs,
du moins ce fut l'objet de l'accusation car sa réputation la rendait
femme plutôt facile (biblio).
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Au
cours du Moyen Age la population
se répartit sur l'ensemble du territoire de la paroisse au fur et
à mesure des défrichages,
jusqu'à créer l'habitat dispersé que nous connaissons
aujourd'hui. Depuis lors, le bourg ne retient qu'environ 20 % des habitants
autour de l'ensemble église-château-presbytère (et cimetière
déplacé en 1805). Le cadastre de 1833 y fait état de seulement 31 maisons d'habitation pour 41 ménages sur les 190 ménages de la commune, ce qui indique, du reste, une cohabitation familiale peu élevée. Les autres habitations les plus proches s'étalent de part et d'autre du bourg, tout le long du chemin de St-Aignan à Pouillé, en fonction des limites de zones inondables, créant ainsi un village tout en longueur. . |
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En
1841, un seul commerçant, marchand de bois, est répertorié
dans le bourg ; les autres activités sont essentiellement des activités
artisanales (26 artisans sur 35 sont dans le bourg). Il n'y a ni épicier,
ni boulanger, ni cabaretier. . |
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La
fin du XIXe siècle est une période prospère pour quelques
uns : c'est l'époque des nombreuses constructions de maisons bourgeoises
dans le bourg, à Mesnes,
au Bas-Guéret,
à la Méchinière, bouleversant l'architecture traditionnelle
du village. Les premiers commerces
s'installent et donnent au centre de Mareuil le visage d'une petite bourgade
très active qu'on lui connaîtra jusqu'après la deuxième
guerre mondiale avec sa trentaine de commerçants et artisans. La
série de cartes postales ci-contre est une invitation à traverser
le village au début du XXe siècle (commencer
par la première carte) en flânant tout au long de
ce qui fut la "Grande Rue", la "route de Montrichard",
la "route de Bourré", la "route de St-Aignan"
avant de devenir, en 1993, la "rue de la République". C'est
une occasion pour constater que peu de bâtiments ont changé,
si ce n'est la disparition de boutiques et métiers oubliés. . |
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Comme dans beaucoup de zones
rurales, la population la plus jeune s'éloigne petit à petit
à partir des années d'après guerre, au risque d'entraîner
la disparition de toute vie économique du village. Toutefois l'action
des diverses municipalités porte ses fruits en permettant de conserver
quelques activités principales : l'école,
la poste, quelques commerces de bouche. La commune saisit au bond l'opportunité
de développer les activités liées au tourisme traditionnel
(hébergement, camping) et on peut espérer que des activités
de tourisme fluvial viendront un jour animer les bords du Cher. |
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L'évolution
des besoins et un retour à une certaine vie "à la campagne",
tout en travaillant en ville, commencent à se concrétiser
par l'arrivée de jeunes couples qui viennent occuper de nouvelles
habitations, le plus souvent tout le long de la départementale. . |
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La place de l'église
est l'endroit où l'on perçoit le plus l'évolution
du bourg et son nouvel aménagement en fait, maintenant, un lieu
où il fait bon s'asseoir sur un banc et se rencontrer quelques
instants. lien avec la collection de cartes postales de la rue principale . |
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